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S’engager au Sonnenhof

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Simone et Christine, deux visages engagés de la Fondation, nous ouvrent les portes de leur parcours bénévole. Avec sincérité et passion, elles partagent ce qui les anime au quotidien et les raisons qui donnent tout son sens à leur engagement.
S’engager au Sonnenhof

Simone Neuhart

Bénévole à la Maison d’Accueil Spécialisée Dietrich Bonhoeffer depuis son ouverture, Simone se prête au jeu d’une petite interview.

Bonjour Simone, parlez-nous un peu de vous !

Je suis retraitée, j'ai 75 ans et j'ai travaillé 40 ans dans la comptabilité de la même entreprise. Au moment de ma retraite, j'ai cherché à faire autre chose loin de la souffrance des échéances du monde professionnel. Quand je me suis engagée comme bénévole, le fait de pouvoir le faire à mon rythme me plaisait beaucoup et je me disais même "si ça ne me convient plus, je peux arrêter". Mais la preuve est là que ça me convient !

Vous êtes bénévole à la Fondation, c'est bien ça ?

Exactement, cela fait plus de 10 ans que je suis bénévole à la MAS Dietrich Bonhoeffer de Soultz-Sous-Forêts. Et depuis toutes ces années, j'y vais encore et toujours avec grand plaisir.

Et qu'est-ce qui vous a décidé à offrir votre temps à la MAS?

J'habite à Soultz-Sous-Forêts et je suis quasiment voisine de la MAS. C'est pour cela que j'ai tout naturellement suivi les projets de mise en place de l'établissement, avant même la construction de la MAS. Lorsque les travaux étaient terminés, les riverains, dont je fais partie, ont demandé à faire une petite visite du bâtiment. Nous avons été très bien accueillis par Monsieur Philippe Silva, le directeur de l'époque qui est d'ailleurs aujourd'hui également à la retraite et bénévole à la MAS. En profitant de cette visite et de ce sympathique accueil, j'ai simplement demandé à Monsieur Silva s'ils avaient besoin de bénévole.

Que faites-vous quand vous êtes sur place ?

J'accompagne les résidents lors des promenades, nous allons à la médiathèque parfois et nous étions même à Europa-Park. C'était trop bien ! Je conseille et j'aide aussi Aurélie, l'animatrice, quand elle en a besoin. Je lui propose des idées et on s'organise ensemble pour emmener les résidents en sorties. On se complète bien toutes les deux, cela fonctionne bien. Avec les résidents, il ne faut pas être compliqué, tout est toujours bien. C’est magique quelque part, on pourrait faire des merveilles si tout le monde se donnait la main comme ça !

Faut-il obligatoirement avoir une connaissance du handicap pour être bénévole à la Fondation ?

Comme je vous le disais, je ne suis pas du tout du secteur médico-social. Le handicap m'était totalement inconnu. On s'imagine des choses, il y a une vraie méconnaissance de ce monde. Le début n'était pas forcément évident, il faut également trouver sa place auprès des équipes mais grâce à mon caractère, j'y suis arrivée. Nous sommes tous là pour les résidents, et c'est cela qui nous a rapprochés, notamment avec Aurélie, l'animatrice de la MAS.

Que vous apporte cette expérience ?

Tout ce que je fais, c'est avec et pour les résidents et ils me le rendent par leur sourire, par des gestes de tendresse. La preuve est que quand les résidents passent devant ma maison, ils m'appellent au loin "Simone !". Le contact avec les résidents est ce que j'apprécie le plus. Les équipes sont très gentilles avec moi et me remercient toujours. La convivialité qu'il y a à la MAS me fait retrouver celle qu'il y avait avant dans les villages où tout le monde se connaissait et se disait bonjour. Malgré les pathologies et handicaps très lourds de certains résidents, ce que j'affectionne le plus c'est cette qualité qu'ils ont de ne pas juger les autres et dans le monde actuel, c'est très précieux.

Christine Gaupp

Bénévole à l’EHPAD Le Diaconat depuis 7 ans, Christine a accepté de répondre à nos questions.

Bonjour Christine, parlez-nous un peu de vous !

J’ai été aide-soignante très longtemps, en maison de retraite et en accueil de jour. J’ai fait d’autres choses dans ma vie, mais c’était vraiment mon métier de cœur. Depuis septembre 2024, je suis à la retraite.

Vous êtes bénévole à la Fondation, c'est bien ça ?

Tout à fait, je suis bénévole à l’EHPAD Le Diaconat depuis 2018. Je n’aurais jamais cru que je serai un jour bénévole, mais pouvoir faire du bénévolat dans le domaine qu’on aime, c’est que du bonheur, que du plaisir.

Et qu'est-ce qui vous a décidé à offrir votre temps au Diaconat ?

Initialement, je suis venue prêter main-forte pour imaginer et mettre en place la décoration du Diaconat lors des évènements ou des fêtes qui rythment l'année. Michèle Fischer, la directrice de l’établissement, m'a partagé l'importance qu'elle et les équipes portent au fait que la maison du Diaconat soit belle et accueillante. C'est le lieu de vie des résidents, c'est ici qu'ils habitent et la décoration permet de recréer un environnement comme ils pouvaient l'avoir à la maison. En période de fête tout particulièrement, la décoration permet de redonner l’atmosphère que les résidents avaient chez eux. Depuis, je donne de mon temps dès que je peux et dans n’importe quel domaine comme la participation aux activités avec les résidents, l'accueil des familles, ou le marquage du linge et je continue évidemment de bricoler et décorer pour rendre la maison toujours plus belle et le quotidien des résidents toujours plus vivant. En somme, je prête main forte là où il y en a besoin !

Que faites-vous quand vous êtes sur place ?

Vous l'aurez compris, en général, je bricole ! Mais je participe aussi à l'organisation du Goûter de l'Avent en fabriquant des objets qui sont proposés à la vente de notre petit marché de Noël en décembre, et je suis aussi toujours présente lors de la Fête Annuelle de l'établissement. J’aime aussi aller au contact directement des résidents, je leur rends visite et nous papotons ensemble, je vais aussi faire un brin de cosette avec eux lors du repas de midi, je les inclus le plus possible lors des activités. Certains apprécient beaucoup le coloriage, alors sur un fond de musique, nous nous installons dans la salle d’animation avec des feuilles et des feutres. La musique a réveillé l’envie d’une résidente de rejouer de l’orgue, et la fois suivante elle a pu s’installer au piano du Diaconat pendant que les autres coloriaient. C'était un très beau moment.

Faut-il obligatoirement avoir une connaissance du handicap pour être bénévole à la Fondation ?

C'est vrai que j’ai travaillé dans le secteur médical, mais je pense sincèrement qu’une expérience ou connaissance de ce milieu ne soit pas nécessaire. Chacun met ses talents à disposition, chacun vient avec ses dons et son cœur, avec le temps qu’il peut donner et on mélange tout ça pour en faire une belle pâte et un beau gâteau (rires). Il y a tellement de domaines au Diaconat où l’on peut aider en fonction de ce qu’on sait et qu’on aime faire qu’il y a une place pour toute personne souhaitant devenir bénévole. Chacun peut trouver sa place !

Que vous apporte cette expérience ?

De la joie et du plaisir ! Ce n’est vraiment pas un travail, c’est un énorme plaisir de rendre service et de voir que ça rend les résidents heureux. Quand ils me disent "oh que c’est beau, on dirait que c’est comme à la maison", c’est la plus belle des récompenses. Je n’ai pas besoin de plus, et je me dis que j’ai atteint mon but.

Merci à Christine et à Simone d’avoir répondu à nos questions !
Vous êtes intéressé.e par devenir bénévole dans l’un des établissements de la Fondation ?
N’hésitez pas à nous contacter !

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